Hommage à Monique TARDIVEL ( Pierre BRON)

Monique nous a quitté le 7 décembre 2023.

Monique,

On s’est connu sur un vélo à l’ACB et tes amis du club m’ont demandé d’évoquer ton souvenir et de te dire adieu.
Tout d’abord, il faut dire Monique et Louis, car vous êtes indissociables. De deux familles, vous avez fait une grande famille dont vous nous racontiez le bonheur.
Quand Louis est parti, trop tôt, Monique, tu as fait face avec tes activités et dans une nouvelle maison, bien aménagée avec son jardinet que tu aimais cultiver.
Tu as continué à faire du vélo et on te voyait arriver les mercredi et dimanche matin avec ton sourire et ta gentillesse. Un calme permanent : toujours de bonne humeur et la sortie était l’occasion d’un partage sur les enfants, les petits-enfants, les projets, …
car, toi, tu roulais régulière, sans perdre haleine pour pouvoir parler, pas comme Louis qui aimait tirer une bourre, prêt à donner toutes ses forces ou à descendre une côte en prenant tous les risques !
Avec des amis cyclos, tu as voyagé avec ton vélo ou sans ton vélo. Des voyages au loin ou des randonnées du club, des concentrations départementales … Tu aimais le cyclotourisme et on aimait rouler avec toi.
On ne peut te réduire à la sportive, coureuse à pied à l’occasion d’ailleurs.
Tu étais aussi une femme engagée, militante pour un monde meilleur. Tous comme toi, on aurait la paix mondiale !
Tu t’étais mise à des recherches aux archives départementales, passionnée d’histoire locale.
Louis te manquait, tu nous le disais. L’un de tes frères aussi est décédé. Ce n’était pas facile, mais tu affrontais le destin avec ta famille et tes amis. Je pense en particulier à Martine qui t’a beaucoup accompagnée et qui t’a emmenée en vacances au Monténégro alors que tu étais déjà malade.
En 2021, tout d’un coup, tu t’es sentie fatiguée et petit à petit, tu as dû te retirer de tes
activités et nous t’avons vu partir quand la maladie a gagné du terrain.
Tu rejoins Louis, Monique. On vous laisse, vous nous manquez, mais vous avez semé des graines qui germeront en mille occasions, après la randonnée hebdomadaire ou devant un beau paysage, mais aussi ailleurs chez tous ceux que vous avez fréquentés.
Adieu, Monique et Louis, l’ACB vous doit beaucoup.